Julien MARCLAND | Epithalame pour Eugénie Marcland et Pierre Bousquet
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Blog

Epithalame pour Eugénie Marcland et Pierre Bousquet

  |   Poème du mois

 I.

 

Enguirlandée Eugénie minaudera

Gracile

 

Ramage en Lumière

Nue mignarde décalée

Dune enracinée

 

Image ingénue

Diurne dragué nuage

Ramené du ciel

Animal araméen

À la candeur légendaire

 

Gamine endurcie

Menacée

À l’adrénaline

En urgence

Marginale

 

Réclame, émerge, dérègle,

Dragée de cannelle

Au grand manège acclamée

 

À la galette mariée

Eugénie Marcland

Mandarine enluminée

Amande maligne

Meringue au dancing

 

 

En ligne

 

Alanguie magdalénienne dérangée

Déménagera

Éclair

Amical

 

 

 

 

II.

 

Poétise tes bouquetières épieuses

Surprises

 

Pique trique tue

Truque brique brise obture

Sirote soupire

 

Pierrot rote espère

Ses piqures sous tropiques

Ses téorbes roses

Tes bouquets tes torpeurs rousses

Tes respires ses sourires

 

Suture retoque

Utopie

Torte éboueuse bourse

Érotique

Perroquet

 

Tes boutiques supérieures

Pour tes pires risques

Tes bières tristes, tes ports

 

Tu requières tes équipes

Tes pères, tes terres

Tes us, tes tous ! reboutés

Tes purs sobriquets

Résorbées optiques

 

Ou quoi ?

Perturber

Ses bruits ou rubriques

Poursuites

Pour qui ses boutures turquoises sériques ?

 


III. (Vers la langue commune…)

 

 

Bouquet

Pierres tues

 

Miraculée enguirlandée en nuage

Grenade

 

Pierre ésotérique

Épouse presque rustique

Tes usées orbites

 

La galère argienne

Géniale ancre aérienne

Larguée d’un carmel

À la grimace enragée

Almandine dulcinée

 

 

Culminera plume

Guide, adieu

Aigle inaperçu

Émigré

Démuni

 

 

Embringué en Gaule

En bermuda de camping

Pendule incurable                                                     

 

 

Un bain au Cambodge

Ou en Grèce

Pour la compagnie                                        

Erre ici

Palindrome

 

 

 

Radar

Nomade sans sens ni Nil où se plonger      

Bouïne

Incrédule

Le pélargonium

 

 

Gourmands galopins

Ils surplombaient l’étendue

Autant du désert

Que de l’étang tropical

Où l’amour s’était promis

 

Erre ru

Rieur

 

 

Pierre ou bien génie

Météo-paraboliques

Décollés ensemble.

 

 

 

 

 

*Forme choisie (la petite fabrique du poème) : le « Hog » (haiku oulipien généralisé) en version beau présent

 

11-2­ 5-7-5 5-7-5-7-7 5-3-5-3-3 7-5-7 7-5-7-5-5 2-3-5­-2-11

*2 (beau présent sur Eugénie Marcland, puis sur Pierre Bousquet)

le beau présent consiste à écrire un texte qui n’utilise que certaines lettres en l’occurence le nom de chacun tour à tour puis mêlé

le hog à que tout les comptes dans tous les sens donnent des nombres premiers

+

 

(Vers la « langue commune », beaux présents alternés, puis, lettre à lettre, par insémination progressive du nom de la femelle par celui du mâle,)

pb2-3  em11-2­ pb5-7-5  em5-7-5-7-7  em+une lettreP 5-3-5-3-3  em+PB5-7-5 emplustroisPBO5-3-5-3-3  emplusquatrePBOS2-11-2-3-5­  languecommune5-7-5-7-7  3-2-(« l’alliance » uniquement les lettres communes)   5-7-5 (langue commune)

 

= total de 499 syllabes total des trois strophes (tout est « premier » dans tous les sens ; la valeur syllabique des vers, le nombre de vers par strophes, le nombre de strophes, le nombre de vers global, le nombre de syllabes global du poème : (13 + 17 + 31 + 19 + 19 + 29 + 23 = 151 Syllabes / 7 strophes)  + (5+13+17+31+19+17+19+23+31+5+17 =197 total /11 strophes)