Epithalame pour Eugénie Marcland et Pierre Bousquet
I.
Enguirlandée Eugénie minaudera
Gracile
Ramage en Lumière
Nue mignarde décalée
Dune enracinée
Image ingénue
Diurne dragué nuage
Ramené du ciel
Animal araméen
À la candeur légendaire
Gamine endurcie
Menacée
À l’adrénaline
En urgence
Marginale
Réclame, émerge, dérègle,
Dragée de cannelle
Au grand manège acclamée
À la galette mariée
Eugénie Marcland
Mandarine enluminée
Amande maligne
Meringue au dancing
En ligne
Alanguie magdalénienne dérangée
Déménagera
Éclair
Amical
II.
Poétise tes bouquetières épieuses
Surprises
Pique trique tue
Truque brique brise obture
Sirote soupire
Pierrot rote espère
Ses piqures sous tropiques
Ses téorbes roses
Tes bouquets tes torpeurs rousses
Tes respires ses sourires
Suture retoque
Utopie
Torte éboueuse bourse
Érotique
Perroquet
Tes boutiques supérieures
Pour tes pires risques
Tes bières tristes, tes ports
Tu requières tes équipes
Tes pères, tes terres
Tes us, tes tous ! reboutés
Tes purs sobriquets
Résorbées optiques
Ou quoi ?
Perturber
Ses bruits ou rubriques
Poursuites
Pour qui ses boutures turquoises sériques ?
III. (Vers la langue commune…)
Bouquet
Pierres tues
Miraculée enguirlandée en nuage
Grenade
Pierre ésotérique
Épouse presque rustique
Tes usées orbites
La galère argienne
Géniale ancre aérienne
Larguée d’un carmel
À la grimace enragée
Almandine dulcinée
Culminera plume
Guide, adieu
Aigle inaperçu
Émigré
Démuni
Embringué en Gaule
En bermuda de camping
Pendule incurable
Un bain au Cambodge
Ou en Grèce
Pour la compagnie
Erre ici
Palindrome
Radar
Nomade sans sens ni Nil où se plonger
Bouïne
Incrédule
Le pélargonium
Gourmands galopins
Ils surplombaient l’étendue
Autant du désert
Que de l’étang tropical
Où l’amour s’était promis
Erre ru
Rieur
Pierre ou bien génie
Météo-paraboliques
Décollés ensemble.
*Forme choisie (la petite fabrique du poème) : le « Hog » (haiku oulipien généralisé) en version beau présent
11-2 5-7-5 5-7-5-7-7 5-3-5-3-3 7-5-7 7-5-7-5-5 2-3-5-2-11
*2 (beau présent sur Eugénie Marcland, puis sur Pierre Bousquet)
le beau présent consiste à écrire un texte qui n’utilise que certaines lettres en l’occurence le nom de chacun tour à tour puis mêlé
le hog à que tout les comptes dans tous les sens donnent des nombres premiers
+
(Vers la « langue commune », beaux présents alternés, puis, lettre à lettre, par insémination progressive du nom de la femelle par celui du mâle,)
pb2-3 em11-2 pb5-7-5 em5-7-5-7-7 em+une lettreP 5-3-5-3-3 em+PB5-7-5 emplustroisPBO5-3-5-3-3 emplusquatrePBOS2-11-2-3-5 languecommune5-7-5-7-7 3-2-(« l’alliance » uniquement les lettres communes) 5-7-5 (langue commune)
= total de 499 syllabes total des trois strophes (tout est « premier » dans tous les sens ; la valeur syllabique des vers, le nombre de vers par strophes, le nombre de strophes, le nombre de vers global, le nombre de syllabes global du poème : (13 + 17 + 31 + 19 + 19 + 29 + 23 = 151 Syllabes / 7 strophes) + (5+13+17+31+19+17+19+23+31+5+17 =197 total /11 strophes)