Julien MARCLAND | Ecrivain | Jeux
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Ecrivain | Jeux

Duodecim

duodecim dossier de presse

Grace à son expérience d’animateur d’ateliers d’écriture, sa pratique notamment des contraintes oulipiennes, et son goût du jeu en général (que ce soit des cartes ou du tennis), Julien Marcland a inventé un grand nombre de contraintes d’écriture et de jeux littéraires.

« Duodecim » (ou « Syllables », le rami des poètes.)

édité par Playfactory en novembre 2017 :

Avec 7 cartes de différentes valeurs, 1, 2, 3, 4 ou 5 syllabes,

Prises au hasard parmi 200,

Additionnez les valeurs pour faire 12, le nombre de pieds d’un alexandrin

Trouvez alors les multiples combinaisons possibles pour composer des vers, émouvants, drôles, abstraits…

 

 https://twitter.com/PlayFactory2

https://www.facebook.com/duodecim.play/

« Drancy à l’ envers » (Drancy allant en vers)

« Les cartes et le territoire » : projet de création de jeu de plateau et de création de vers visant à relier les différents quartiers de la ville de Drancy. 2020

Mais aussi les contraintes et jeux : les « poèmes de baignade », de « scooter », les « ku-haï » (7/5/7 syllabes), les « Haï-coup-du-lapin » (/7/5), les « haï-coups-tordus » (suivant les premiers chiffres de « la suite de Fibonacci »dans le désordre : 5/8/1/3/2/1) , etc…, les poèmes de Molky, et autres poèmes de promenade, qu’il met en pratique et invente pour ses ateliers essentiellement.

 

2 autres exemples :

Le poème de Molky(fameux jeu de quilles en bois suédois) est une autre forme qui se pratique à partir du printemps et jusqu’à la toussaint parfois autour d’une citronnade ou d’un Ricard entre amis. Chaque joueur lance la quille contre les autres et produit un score (selon les règles du molky : le nombre de quilles tombées, ou le numéro entre un et douze de la quille unique atteinte) et compose un vers dont la longueur (le mètre) est déterminée par ce dernier : le score 1 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, ou 12 maximum qu’il fait lui indiquant le nombre de syllabes, ou de mots (selon l’unité de mesure décidée au départ de la partie), qu’il doit produire et rapporter sur le papier. Dans le cas, toujours délicat, où son score serait de zéro (0), ce qui arrive lorsqu’il ne parvient à toucher aucune des quilles, il régresse au score et se voit forcer d’effacer son vers précédent sans pouvoir en écrire un nouveau à ce tour, il devra attendre le suivant. Le poème de Molky, combiné vers à vers chacun pour soi, ou, collectivement, à la suite les uns des autres sur une feuille pliée à la façon d’un cadavre exquis, comptera donc autant de vers que de lancés réussis par les participants (moins ceux effacés par les échecs, les scores de zéro). Il est lu en fin de partie à voix haute. On aura compris qu’il peut se coupler assez aisément à un poème de bistro*, à condition de boire un verre à chaque lancé réussi, ce qui n’est, bien entendu, pas recommandé à tout le monde.

(cf. Jacques Jouet, site de l’Oulipo)

 

 Le poème de baignade : 

il est composé le temps d’un bain dans l’eau en tête (de préférence la mer égée mais çà peut être aussi une baignoire), mémorisé, puis transcrit couché sur le papier une fois sorti de l’eau, assis à sa table ou allongé sur la plage ; le poème de baignade utilise la forme du trident cher à JR qui est idéal pour pécher les poissons-poèmes qui filent sous l’eau, 5/3/5 syllabes (forme qui a fait ses preuves en Grèce;)

Précisions : il est interdit d’écrire dans l’eau et il est interdit de composer une fois sorti de l’eau
Problèmes récurrents : plusieurs personnes se sont noyées, faute d’inspiration…